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  • Qualité de l’air intérieur : quels sont les risques pour votre santé ?

    Qualité de l’air intérieur : quels sont les risques pour votre santé ?

    Qualité de l’air intérieur : quels sont les risques pour votre santé ? La pollution de l’air intérieur dans les écoles et bureaux peut être jusqu’à 10 fois plus élevée que celle de l’air extérieur . Même lorsque tout semble propre, des polluants invisibles circulent constamment et nous respirons :

    → Particules fines

    → Dioxyde de carbone (CO₂)

    → Composés organiques volatils (COV)

    → Allergènes et poussières

    Ces polluants s’accumulent à cause de la dégradation des matériaux (peintures, meubles, revêtements), des produits ménagers et d’entretien, mais aussi des produits d’hygiène personnelle comme les déodorants ou les lessives parfumées.

    Les risques sanitaires de l’air intérieur pollué

    Si un air mal renouvelé favorise la transmission de virus, une mauvaise qualité de l’air favorise :

    Maladies respiratoires : Les maladies respiratoires explosent et la qualité de l’air intérieur joue un rôle clé dans cette progression. L’asthme, déjà l’une des maladies chroniques les plus répandues chez l’enfant, ne cesse d’augmenter : en France, plus de 10 % des enfants sont concernés, avec une prévalence qui a plus que doublé en trente ans. Les salles de classe, crèches et lieux clos mal ventilés favorisent également les bronchites et les infections respiratoires, qui touchent chaque année des milliers d’enfants. On estime que jusqu’à 40 000 nouveaux cas de maladies respiratoires infantiles par an sont directement liés à la pollution de l’air. Une tendance inquiétante qui souligne l’urgence d’agir sur la qualité de l’air intérieur.

    Allergies et irritations : Les allergies et irritations liées à la qualité de l’air intérieur connaissent elles aussi une hausse préoccupante. Aujourd’hui, près d’un Français sur quatre souffre d’allergie respiratoire, un chiffre en forte progression depuis deux décennies. Les enfants sont particulièrement vulnérables : l’exposition aux allergènes et aux polluants présents dans les lieux clos favorise les rhinite allergiques, les irritations des yeux, du nez et de la gorge, ainsi que les crises d’asthme. Dans les environnements mal ventilés, ces symptômes s’intensifient et compromettent directement le bien-être et la concentration des élèves. Cette augmentation constante illustre à quel point la mauvaise qualité de l’air intérieur est devenue un enjeu sanitaire critique.

    Les jeunes enfants et adolescents sont particulièrement vulnérables, leur système immunitaire étant encore en développement (Figueiredo et al., 2020). Chaque salle de classe ou bureau mal ventilé devient un facteur de risque réel pour la santé.

    Les ERP accueillant des enfants ont une responsabilité directe face à ce constat. C’est pourquoi l’article R.221-32 du Code de l’environnement impose une évaluation annuelle de la qualité de l’air intérieur. Plus qu’une simple formalité, cette obligation vise à garantir une aération suffisante et à protéger durablement la santé des élèves et du personnel.